Sumer

Tablette du British Museum relatant l'épopée de Gilgamesh

L’Épopée de Gilgamesh est un récit légendaire de l’ancienne Mésopotamie (l'Irak aujourd'hui). Faisant partie des œuvres littéraires les plus anciennes de l’humanité, la première version complète connue a été rédigée en akkadien dans la Babylonie du xviiie au xviie siècle av. J.-C. ; écrite en caractères cunéiformes sur des tablettes d’argile, elle s’inspire de plusieurs récits, en particulier sumériens, composés vers la fin du IIIe millénaire ; elle est à rapprocher d’Enki et Ninhursag, du Poème de la création « Enûma Elish » (Lorsqu’en haut…) et de Atrahasis  (Poème du Supersage). Elle a pour origine des récits mythiques ayant pour personnage principal le roi Gilgamesh, cinquième roi (peut-être légendaire) de la première dynastie d’Uruk (généralement datée de l’époque protodynastique III, vers 2650 av. J.-C., selon la liste royale sumérienne composée pendant la première dynastie d’Isin (2017 av. J.-C., 1794 av. J.-C.)).

Gilgamesh, roi de la ville d'Uruk, abuse de son pouvoir envers ses sujets. À la demande de ceux-ci, la déesse Aruru, maîtresse de la cité, confectionne avec de l’argile un « double » de Gilgamesh : Enkidu, pour le remettre dans le droit chemin. Personnifié à l'image d'Anu le dieu du ciel et de Ninurta le dieu de la guerre, c'est un homme sauvage d'une force exceptionnelle, il est destiné à être le miroir de Gilgamesh, son rival avant que les deux hommes ne se lient d'amitié. À la différence de celui-ci, il est bon, il vit en harmonie avec la nature et les animaux, déjouant les pièges des chasseurs. Il est parfois représenté sous la forme d'un homme taureau. Les deux personnages se rencontrent en duel mais aucun des deux ne gagne. Au terme du combat, tous deux comprennent leur complémentarité et s’allient pour accomplir de grands exploits. Mais Enkidu meurt et Gilgamesh, au comble de la tristesse, part à la recherche du secret de l’immortalité auprès d’Outa-Napishtî, unique survivant du déluge. Au moment de partir, il lui révèle l’existence d’une plante de jouvence. À peine Gilgamesh a-t-il pu se procurer la plante qu’il se la fait dérober par un serpent et comprend qu’il n’est pas dans la nature de l’Homme d'être immortel. Une telle quête est vaine et l’on doit profiter des plaisirs qu’offre la vie présente ; il règne par la suite comme un roi juste envers son peuple.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Épopée_de_Gilgamesh#Résumé


L’épopée de Gilgamesh est un texte provenant de la Mésopotamie ancienne. Voici quelques extraits de la 11ème tablette retrouvée dans la bibliothèque du roi d’Assyrie Assourbanipal. Gilgamesh recherche le secret de l’immortalité et il rencontre Outnapshtim, le « Noé » babylonien qui est devenu immortel après avoir échappé au grand déluge. Les spécialistes s’accordent pour dire que ce texte est antérieur à la rédaction du texte biblique du déluge (il y a en fait deux sources différentes entremêlées dans le récit biblique, nous y reviendront). En mettant quelques extraits de l’épopée de Gilgamesh en parallèle avec le récit biblique, on prend conscience des similitudes dans les motifs, mais aussi des profondes différences en ce qui concerne le rôle des dieux/de Dieu et des hommes.

https://www.scienceetfoi.com/le-deluge-biblique-et-lepopee-de-gilgamesh-1-2/

Une des plus vieilles tablettes où une équation du second degré est résolue: