Programme provisoire repris de Norvège 2015.
Dates provisoires 1-12 août.
Vendredi 7 août : dénivelé +1180 m, 5 h de Turtagrø à Fanaråkhytta
Départ du refuge de Turtagrø (880 m) à 9 h 15. Nous marchons jusqu'au fond du vallon environ 4 km puis attaquons la montée. Première pause à la maisonnette de Ekrehytta, nous continuons sur un chemin style pierrier, bien balisé, le temps est gris avec un peu de pluie, nous traversons quelques névés et arrivons au refuge de Fanaråkhytta à 14h30 à 2068m qui est construit au sommet de la montagne du même nom. Il y a du brouillard, du glacier et des névés !
Nous pique-niquons au refuge. Accueil sympa, mais refuge bondé à cause de la course à pied prévue le lendemain.
Samedi 8 août : dénivelé +1250 m, 6 h de Fanaråkhytta à Skogedalsbøen
Une longue descente dans la neige, au bord de lacs nous attend
Nous commençons la descente vers 09:00 dans le brouillard, malgré le beau temps promis.
Après 30' de marche, voici le grésil puis la neige durant un quart d'heure !
Le sentier était bien marqué par les célèbre T rouges de la DNT. Donc pas de difficultés d'orientation.
Mais ensuite, les champs de neige en dévers nous obligeaient à la prudence....
Nous suivions quatre norvégiens fringuants qui avaient l'air de connaître, malgré que mon GPS me semblait indiquer que nous devions tourner à droite pour ne pas partir sur la piste glaciaire, enfin allons-y !
Cinq minutes plus tard, le célèbre Egbert, qui avait consulté et mémorisé la carte me dit :
« Fred la petite combe étant passée, nous devrions descendre à droite et éviter cette rangée de rochers, le sentier doit être plus bas sous la neige »
Bravo à Bert et Dorien aussi pour leur expérience de course d'orientation, un précieux atout !
Ensuite nous avons retrouvé le chemin, passages de rochers et de neige, puis de cailloux et de lacs, enfin retour à la verdure et aussi aux innombrables gouilles à traverser, une des participantes faisait triste mine et en avait assez.
Puis le soleil et le pont sur la rivière, une ballade en forêt nous mènent au refuge de Skogedalsbøen.
Magnifique bâtisse à l'ancienne avec toit de mousse.
Un chaudron était sur un feu scout devant la cabane, une dame nous dit : »Vous pouvez prendre le reste »,
nous nous sommes régalé d'une soupe aux légumes avec de la viande gratuitement et dehors au soleil.
La participante n'avait plus la mine triste, mais radieuse !
Fred
Dimanche 9 août, dénivelé + 810 m, - 240m, 24 km, 9 h de Skogedalsbøen à Leirvassbu
Départ à 9h30. Nous ne trouvons pas le soleil promis et nous nous quittons le Skogedalsbøen sous un ciel gris avec une petite pluie. La première heure, nous reprenons un bout de sentier déjà fait hier et remontons vers l'entrée de Storutledalen. Ensuite, le sentier est du même style que hier: parfois boueux avec des buissons qui nous frôlent les jambes. Heureusement ceux-ci ne sont pas trop chargés d’eau. Le Storutledalen est très plat et il nous faut presque 14 km pour monter 450 m.
Dans une vallée si plate nous avions l’espoir d’avancer rapidement, mais les parties boueuses, les traversées de nombreux ruisseaux, les parties de saut de cailloux en cailloux nous ralentissent passablement. Ceci d’autant plus que nous avons peur de mettre nos chaussures dans la boue ou dans l’eau et résistons de mettre en application la technique « norvégienne », qui consiste à avancer sans se soucier où on met les pieds, car l’eau enlève la boue et les chaussures peuvent bien sécher dans les parties rocailleuses ou dans le séchoir dont sont équipés tous les refuges ! Nous n'arrivons qu'à midi, au lieu des11h initialement planifié, au pont qui nous permet de traverser la rivière centrale de la vallée. Les montagnes autour sont encore bien chargées de neige, ce qui donne une ambiance de fin de printemps, plutôt que de mi-été. Il paraît que le mauvais été cette année en Norvège a causé un retard d’un mois et demi de la fonte de neige (jamais vu depuis 50 ans!). Nous sommes ici bien loin de la canicule persistante que nous avons eue en Suisse. Nous poursuivons à un rythme mesuré et prenons très lentement de la hauteur. Juste avant un petit barrage le sentier se perd sous la neige et la trace dans la neige mène directement à une paroi rocheuse.
Courageusement, Fred, suivi de Bert, essaie de trouver un passage de varappe à travers un granite vertical et très glissant, tandis que les dames, plus intelligentes, regardent autour et trouvent, un peu en arrière, un sentier qui s’avère être le bon passage. Après une petite pause au Gravsdalsdammen, nous longeons le lac de barrage à 1200 m. Quelques km plus loin nous croisons la route de service du barrage, en terre battue, et décidons, vu l’heure avancée de suivre celle-ci, plutôt que le sentier.
A cause de la grande quantité de neige restant, la route se perd régulièrement sous la neige. Finalement, vers 18h nous arrivons au Leirvassbu, notre but de la journée. Une douche chaude, et une chope de bière, ou une tasse de thé nous permettent de bien récupérer de cette journée bien longue.
Bert
Lundi 10 août, Leirvassbu-Spiterstulen
Météo, comme les autre jours, on annonce beau... Mais au réveil, rideau écarté, c'est comme les autres jours: désespérément bouché .C'est ça qu'on appelle "beau", ici, c'est quand il n'y a pas de pluie?
Côté torrent, on devient expert en franchissement de rivière, j'avais décidé de compter, mais après la dixième, je me suis fait déborder...
Franchissement de rivière, examen réussi! Mais avec plus ou moins de succès selon les participants...
Matinée névés, des ambiances, montagnes avec névés qui se reflètent partiellement dans des lacs partiellement gelés... On est entre 1200 et 1400 mètres, les glaciers sont à peine plus haut, presque à portée de main, mais ici, tout et si vaste!
Vallées très larges, avec des eaux qui serpentent, comme à la Greina, des rivières sans ponts, des ponts sans rivière et au fil du jour, quelques taches de soleil.
Des lumières polaires, grises, argentées, bleues. De temps en temps, des petits miracles, des ébauches de timides myrtilles roses de froid, celles-là ne mûriront pas cette année... Un coin avec des anémones entre fleur et graines chevelues, le gris de la pierre, les verts et les blancs des lichens.
Que c'est beau! En cours de route, Fred teste notre conscience écologique: il joue au Petit Poucet, laisse tomber de ses poches un emballage de chocolat, un emballage plastique de purée de fruits Andros (c'est dans cette entreprise que Martine travaille, et elle a emporté de quoi ravitailler un bataillon, merci Martine!). Ramasseront? Ramasseront pas ? Ramassent, bien sûr! On arrive à Spiterstulen avec le soleil. Demain, le Galdhøpiggen, le plus haut sommet de Norvège? Ou plan B , visite de Lom et de ses Sehwürdigkeiten: sa célèbre église en bois debout, ses célèbres pâtisseries, son musée de minéralogie, ses magasins de vêtements où d'aucuns pourront compléter leur équipement Olavsbu, Leirvassbu , et autres "bu". La gardienne de Leirvassbu m'a dit que "bu"signifie " petite maison". Demain, on dormira encore à Spiterstulen, et ensuite ce sera Glitterheim. Pourquoi pas "Glitterbu"?
Claudine
Mardi, 11 août, objectif : Galdhøpiggen
Jour propice à un rapport de courseS plutôt qu'à un rapport de course: météo venteuse, ce sera donc Lom, et ses magasins plutôt que le plus haut sommet de Norvège ( il faudra alors revenir!).
Aujourd’hui est prévue l’ascension du plus haut sommet de Norvège, à savoir le Galdhøpiggen culminant à 2'469 mètres.
Au lever, certains du groupe, dont notre chef Fred, courent à la réception afin de prendre connaissance du dernier bulletin météo. Pas très bon : 15 m/s de vent, pluie, froid. Les guides du coin déconseillent l’ascension, et comme le dit si bien Bert , le sage du groupe : la montagne, c’est d’abord la sécurité, ensuite le plaisir, et enfin l’objectif. La décision est prise, nous ne foulerons pas le Galdhøpiggen lors de ce voyage.
Nous sommes évidemment tous déçus… Nous profitons néanmoins de ce jour de pause forcée par mère nature pour nous reposer et visiter le petit village de Lom, situé au cœur du parc du Jotunheimen avec une très jolie église en bois debout. Un bus nous y emmène sur le coup des 11h, une fois au village chacun est libre de vaquer à ses occupations. Shopping pour certains, musées et balades au bord de la rivière pour d’autres. Pour tous, dégustation de pâtisseries à LA boulangerie du bled ! De retour à la cabane, le traditionnel souper à base de patate-vapeur nous attend, et la planification du lendemain est lancée.
Laura et Martine
Mercredi 12 août, objectif : Glittertind
Après notre déception de la veille, nous nous levons tous frais et reposés avec pour but l’ascension du Glittertind, à savoir le deuxième plus haut sommet de la Norvège culminant à 2'465 mètres.
Au réveil, il ne fait pas très chaud, mais c’est pour la bonne cause : le ciel a dévoilé son bleu de fête et bientôt le soleil nous caressera de ses rayons. Enfin ! Nous partons, tous impatients d’attaquer ce sommet sous les bonnes grâces de Mère Nature.
Nous commençons par une jolie ascension à travers la vallée composée d’arbustes et de pierres. Le chemin se fait facile, le soleil nous réchauffe le dos - on enlève même nos vestes ! - et nous atteignons rapidement un plateau où deux itinéraires sont possibles pour atteindre le refuge de Glitterheim : le sentier qui mène au sommet ou celui qui le contourne.
Claudine, qui s’est blessée quelques jours auparavant, décide de prendre l’itinéraire de contournement afin de s’économiser. Mireille prend la décision de se joindre à Claudine. Le reste du groupe choisit l’itinéraire du sommet. Nous profitons du soleil et d’être tous ensemble afin de faire une jolie photo avant de nous séparer.
Nous poursuivons donc notre marche sur ce plateau de pierres entrecoupées par des rivières. Arrivés au pied du sommet, Bert-le-Sage suggère de faire une petite pause avant d’entreprendre l’ascension d’un pierrier long et ardu. Grand bien nous y a pris car nous avons pu observer un troupeau de rennes. Après avoir fait le plein de sucre sous diverses formes, le groupe s’élance à la conquête du sommet. La montée débute par une pente raide qui nous met de suite le pied à l’étrier ! Le chemin est bien indiqué et dessiné, il laisse place peu à peu à de plus grosses pierres où seuls les indicateurs en « T » nous montre l’itinéraire à prendre. Au fil de la montée nous traversons de plus en plus de névés, toutefois bien tracés et sans danger. Pas à pas, nous atteignons la dernière ligne droite qui mène au point culminant, ce dernier est complètement enneigé et sous un nuage au moment où nous arrivons. Nous attendons une éclaircie et nous y engageons. Arrivés au sommet, tradition oblige, nous nous claquons une bise et prenons la décision de manger un morceau en espérant que le sommet se dégage de son nuage. Malheureusement pas cette fois ! Décidément, la météo norvégienne se veut capricieuse. Un tout petit dégagement quand même !
Nous attaquons la descente afin de rejoindre le gîte du jour et de retrouver nos deux camarades de voyage.
Fred et Bert ont crié à deux personnes inconscientes de ne pas reculer encore plus pour faire leur photo, ils étaient sur une énorme corniche...
Après les grosses pierres, c’est une sacrée couche de neige qu’il faut braver : nous suivons notre chef, à qui nous rappelons parfois de faire des petits pas. Des touristes plus locaux descendent en luge, apparemment une attraction dans la région ! Gentiment, la neige laisse place aux pierres, et nous trouvons un coin sympa pour finir notre pique-nique. De cet endroit, nous finissons par apercevoir enfin le sommet sans son nuage ainsi qu’un autre troupeau de rennes. Nous les contemplons un moment et, émerveillés, nous poursuivons notre descente. Les pierres s’espacent et parsèment une prairie qui s’étend jusqu’à la cabane que nous cherchons ardemment des yeux. Pourtant, nous indique Fred qui avait sorti son GPS, elle est juste là. Après quelques mètres supplémentaires, elle apparut d’un coup, dans la beauté d’une vallée verdoyante agrémentée d’un fleuve (encore un !) qui lui donne un charme inexorable.
Nous prenons nos quartiers, profitons des commodités de la cabane, à savoir la douche et le séchoir! Le groupe se rejoint pour « l’apéro » habituel. Dans une tendre et magnifique lumière du soir, nous soupons, échangeons diverses anecdotes, jouons au jeu de dés de Dorien et allons nous coucher enchantés de notre journée.
Laura et Martine
Mercredi 12 août. Variante Spiterstulen-Glitterheim, en passant par le second plus haut sommet de Norvège, le "Glittertind" ( entendez "la dent qui brille").
Mais cette dent n'a pas brillé pour tout le monde, puisque Mireille et moi avons renoncé au sommet et choisi une variante plus light. Plaisir aussi d'une journée en duo, un peu différente d'une randonnée en groupe: les conversations se font plus personnelles. Merci Mireille de ces moments de partage. On traverse des immenses étendues de pierres, de blocs, on longe des petits lacs sur lesquels s'étalent quelques "îles flottantes" (Miam, aurait dit Fred s'il avait été avec nous), comme des icebergs en miniature. Magique! Triplement magique, car nous avons vu nos premier troupeaux de rennes, et il commence enfin à faire BEAU! Claudine
Jeudi 13 août, Glitterheim - Gjendesheim,
Ascension: 605 m, descente 995 m, distance 21 km, temps: 8h45
Le Glitterheim est une cabane agréable. Malgré une piste carrossable jusqu'à la cabane, les voitures n'y ont pas accès. Le parking se trouve à 2h30 à pied. Mais il y a une solution, tu peux louer un vélo au parking (avec casque), 1 heure de vélo et tu es à la cabane. Pour le retour tu prends un vélo à la cabane.
Du beau temps ce matin, Youpi ! C'est une région plus sèche que les journées précédentes. L'aventure commence avec la traversée d'une grande rivière par un pont suspendu. Le pont branle pendant la traversée, il est fait avec des palettes. Ensuite une gentille montée de 300 m avec peu de boue jusqu'à un col très large. De l'autre coté se trouve en bas un grand lac. La descente commence par un névé que nous traversons et nous nous retrouvons sur notre sentier un peu plus bas dans les pierres.
La descente se poursuit doucement et nous restons en hauteur pour longer le lac. Le bout du lac est encore très loin. Nous arrivons à une rivière dans une gorge et selon la carte il y a un pont. Il y a des câbles, mais il n'y a plus de pont, seulement 2 petites palettes qui sont posées sur les rochers et ils ne semblent pas très stables. Fred arrive à traverser et il met quelques grandes pierres pour stabiliser une palette et Bert nous aide à traverser l'autre. Pour finir tout se passe très bien. En fait il y avait une échelle un peu plus bas...
Descente jusqu'au lac et le sentier continue au bord de celui-ci par des petites plages. Enfin nous sommes au bout du lac et pour traverser la rivière, il y a un pont suspendu, mais solide. Une petite pause s'impose. Depuis le col nous n'avons plus vu d'autres personnes.
Suit une montée de 300 m dans un paysage étendu. Moins montagneux, moins de neige et moins de glaciers en vue. On passe le col et on voit le lac Gjende, un très grand lac allongé et on se retrouve tout d'un coup entouré des personnes qui descendent du Besseggen, célèbre course d'une journée. La cabane, au bord de la route, est en vue. Des chambres avec 4 lits, différents salons et une grande salle à manger.
Nous sommes contents d'arriver.
Dorien
Vendredi 14.08, objectif : Besseggen
Cela fait quelques jours que le beau ne nous quitte plus, jamais nous y aurions cru au départ du voyage. C’est d’ailleurs l’abandon du sommet du Galdhøpiggen pour cause de météo qui a poussé Fred à modifier son programme initial pour faire « l’ascension que tout vrai Norvégien doit faire » : le Besseggen !
Nous sommes bien sûr tous ravis de ce changement de programme [ndlr : l’alternative était de découvrir une autre vallée enneigée en-dessous du lac de Bygdin] et allons prendre le bateau à Gjendesheim afin de nous emmener à Memurubu, là où débute cette ascension de 800 mètres. Fred, qui l’avait déjà gravi lors d’un précédent voyage, nous avait averti que l’endroit était très touristique. Et cette magnifique journée ne faisait pas exception, le chemin était littéralement une autoroute de montagne !
La montée démarre par un raidillon terreux et étroit, et prenons vite de la hauteur. Le chemin s’élargit petit à petit, les cailloux font leur apparition. Nous atteignons un premier replat, le début d’une longue série, car la montagne est constituée de petites collines empilées, rappelant la forme d’une colonne vertébrale composée de trois vertèbres. Nous arrivons gentiment au pied de la partie dite technique du Besseggen, rangeons les bâtons et attaquons la montée, un bon T4. Il faut être à son affaire, mais les prises sont faciles, l’ascension se fait sans encombre.
Au sommet, la vue qui s’offre à nous est à couper le souffle et nous comprenons alors pourquoi ce lieu est si touristique : un lac d’un turquoise éclatant, un autre d’un bleu sombre, des sommets parsemés de neige, une multitude de vallées. C’était magique… ! La bise et la collation, comme à l’accoutumée, et nous repartons.
Et puis… ce que nous croyons être le sommet ne l’était finalement pas ! Un peu surpris, nous avalons les derniers mètres, mais nous nous détournons du point culminant car des rennes en semi-liberté avaient établi leur camp à quelques mètres du sentier. Séance photo s’impose ; entre-temps le vent était également venu à notre rencontre, finalement pas si étonnant puisque nous devions longer une crête avant d’attaquer la descente.
La descente est assez longue mais sans difficultés. Arrivés à la cabane nous rejoignons notre dortoir commun, soupons, planifions le lendemain avec quelque mélancolie dans les yeux : la fin du voyage approche... mais elle est vite effacée avec une bonne bière devant un paysage de toute beauté.
Laura et Martine
Samedi 15 août : dénivelé +env. 300M, 5h
Nous quittons Gjendesheim avec le bus de 9h40.
Nous quittons Gjendesheim avec le bus de 9h40.
A Valdresflya, il est 10h, nous nous engageons sur un sentier, le seul sur la carte.30 minutes plus tard, deux participants (qui cela pourrait-il être?) font le point sur la carte avec boussole en main et confirment que la direction n'est pas la bonne : retour au point de départ pour découvrir qu'il y a un autre chemin, lui, dans la bonne direction. Le ciel gris devient bleu, le chemin est typiquement norvégien le paysage aussi, avec ses lacs et ses lichens. Peu après le pique-nique, le groupe se sépare en deux, six prendront l'itinéraire qui rejoint le lac et deux iront à la découverte de la vallée de la beauté et de son sommet d'où la vue est magnifique... on se retrouve à l'hôtel de Bygdin et partageons le verre, de l'amitié.
Retour à la réalité après 10 jours de marche dans les montagnes norvégiennes.
Merci à Fred pour cette belle découverte et pour l'organisation de ce beau voyage.
Mireille
Remarques finales
Les deux derniers jours ont été remplacés par le mythique Bessegen (grimpe facile mais spectaculaire) et une rando au-dessus de Bygdin.
En effet, je pensais que nous avions eu notre compte de vallées sauvages et, ayant déjà fait le spectaculaire Besseggen, je trouvais dommage de ne pas en faire profiter les autres.
Tout norvégien qui se respecte doit avoir fait, au moins une fois dans sa vie, le Besseggen !
Le prix à payer étant que les participants n'ont pas pu expérimenter les refuges non gardiennés, mais approvisionnés, aller chercher de l'eau à la rivière de gauche et vider l'eau sale à celle de droite, et pas le contraire !!! Goûter de « délicieuses » boîtes de boulettes de poissons ou du porridge local.
Quelques difficultés:
1) L'orientation à travers les champs de neige et le broulliard, voir le samedi 8 août.
2) Les sauts innombrables à travers les gouilles, marais, ruisseaux et rivières
3) Une fois, la neige avait pris une couleur bleutée et je me suis rendu compte que nous étions (trois personnes) sur un petit lac et plus sur la terre ferme!!!!
J'ai demandé aux deux autres de s'espacer et de marcher sur des oeufs jusqu'à la rive toute proche heureusement! Ouf ! Pas fier !
Encore merci aux participants et participantes pour leur bonne humeur et leur enthousiasme !
Fred