Rapport
de course
Vendredi
7 août : dénivelé
+1180 m, 5 h de Turtagrø à Fanaråkhytta
Départ du refuge de Turtagrø (880 m) à 9 h 15. Nous marchons jusqu'au fond du vallon environ 4 km puis attaquons la montée. Première pause à la maisonnette de Ekrehytta, nous continuons sur un chemin style pierrier, bien balisé, le temps est gris avec un peu de pluie, nous traversons quelques névés et arrivons au refuge de Fanaråkhytta à 14h30 à 2068m qui est construit au sommet de la montagne du même nom. Il y a du brouillard, du glacier et des névés !
Départ du refuge de Turtagrø (880 m) à 9 h 15. Nous marchons jusqu'au fond du vallon environ 4 km puis attaquons la montée. Première pause à la maisonnette de Ekrehytta, nous continuons sur un chemin style pierrier, bien balisé, le temps est gris avec un peu de pluie, nous traversons quelques névés et arrivons au refuge de Fanaråkhytta à 14h30 à 2068m qui est construit au sommet de la montagne du même nom. Il y a du brouillard, du glacier et des névés !
Nous
pique-niquons au refuge. Accueil sympa, mais refuge bondé à
cause de la course à pied prévue le lendemain.
Samedi
8 août : dénivelé
+1250 m, 6 h de Fanaråkhytta à Skogedalsbøen
Une
longue descente dans la neige, au bord de lacs nous attend
Nous
commençons la descente vers 09:00 dans le brouillard, malgré le
beau temps promis.
Après
30' de marche, voici le grésil puis la neige durant un quart
d'heure !
Le
sentier était bien marqué par les célèbre T rouges de la DNT.
Donc pas de difficultés d'orientation.
Mais
ensuite, les champs de neige en dévers nous obligeaient à la
prudence....
Nous
suivions quatre norvégiens fringuants qui avaient l'air de
connaître, malgré que mon GPS me semblait indiquer que nous devions
tourner à droite pour ne pas partir sur la piste glaciaire, enfin
allons-y !
Cinq
minutes plus tard, le célèbre Egbert, qui avait consulté et
mémorisé la carte me dit :
« Fred
la petite combe étant passée, nous devrions descendre à droite et
éviter cette rangée de rochers, le sentier doit être plus bas sous
la neige »
Bravo
à Bert et Dorien aussi pour leur expérience de course
d'orientation, un précieux atout !
Ensuite
nous avons retrouvé le chemin, passages de rochers et de neige, puis
de cailloux et de lacs, enfin retour à la verdure et aussi aux
innombrables gouilles à traverser, une des participantes faisait
triste mine et en avait assez.
Puis
le soleil et le pont sur la rivière, une ballade en forêt nous
mènent au refuge de Skogedalsbøen.
Magnifique
bâtisse à l'ancienne avec toit de mousse.
Un
chaudron était sur un feu scout devant la cabane, une dame nous
dit : »Vous pouvez prendre le reste »,
nous
nous sommes régalé d'une soupe aux légumes avec de la viande
gratuitement et dehors au soleil.
La
participante n'avait plus la mine triste, mais radieuse !
Fred
Dimanche
9 août,
dénivelé
+ 810 m, - 240m, 24 km, 9 h
de
Skogedalsbøen à Leirvassbu
Départ
à 9h30. Nous ne trouvons pas le soleil promis et nous nous quittons
le Skogedalsbøen sous un ciel gris avec une petite pluie. La
première heure, nous reprenons un bout de sentier déjà fait hier
et remontons vers l'entrée de Storutledalen. Ensuite, le sentier est
du même style que hier: parfois boueux avec des buissons qui nous
frôlent les jambes. Heureusement ceux-ci ne sont pas trop chargés
d’eau. Le Storutledalen est très plat et il nous faut presque 14
km pour monter 450 m.
Dans
une vallée si plate nous avions l’espoir d’avancer rapidement,
mais les parties boueuses, les traversées de nombreux ruisseaux, les
parties de saut de cailloux en cailloux nous ralentissent
passablement. Ceci d’autant plus que nous avons peur de mettre nos
chaussures dans la boue ou dans l’eau et résistons de mettre en
application la technique « norvégienne », qui consiste à
avancer sans se soucier où on met les pieds, car l’eau enlève la
boue et les chaussures peuvent bien sécher dans les parties
rocailleuses ou dans le séchoir dont sont équipés tous les
refuges ! Nous n'arrivons qu'à midi, au lieu des11h
initialement planifié, au pont qui nous permet de traverser la
rivière centrale de la vallée. Les montagnes autour sont encore
bien chargées de neige, ce qui donne une ambiance de fin de
printemps, plutôt que de mi-été. Il paraît que le mauvais été
cette année en Norvège a causé un retard d’un mois et demi de la
fonte de neige (jamais vu depuis 50 ans!). Nous sommes ici bien loin
de la canicule persistante que nous avons eue en Suisse. Nous
poursuivons à un rythme mesuré et prenons très lentement de la
hauteur. Juste avant un petit barrage le sentier se perd sous la
neige et la trace dans la neige mène directement à une paroi
rocheuse.
Courageusement,
Fred, suivi de Bert, essaie de trouver un passage de varappe à
travers un granite vertical et très glissant, tandis que les dames,
plus intelligentes, regardent autour et trouvent, un peu en arrière,
un sentier qui s’avère être le bon passage. Après une petite
pause au Gravsdalsdammen, nous longeons le lac de barrage à 1200 m.
Quelques km plus loin nous croisons la route de service du barrage,
en terre battue, et décidons, vu l’heure avancée de suivre
celle-ci, plutôt que le sentier.
A
cause de la grande quantité de neige restant, la route se perd
régulièrement sous la neige. Finalement, vers 18h nous arrivons au
Leirvassbu, notre but de la journée. Une douche chaude, et une chope
de bière, ou une tasse de thé nous permettent de bien récupérer
de cette journée bien longue.
Bert
Lundi
10 août, Leirvassbu-Spiterstulen
Météo,
comme les autre jours, on annonce beau... Mais au réveil, rideau
écarté, c'est comme les autres jours: désespérément bouché
.C'est ça qu'on appelle "beau", ici, c'est quand il n'y a
pas de pluie?
Côté
torrent, on devient expert en franchissement de rivière, j'avais
décidé de compter, mais après la dixième, je me suis fait
déborder...
Franchissement
de rivière, examen réussi! Mais avec plus ou moins de succès selon
les participants...
Matinée
névés, des ambiances, montagnes avec névés qui se reflètent
partiellement dans des lacs partiellement gelés... On est entre 1200
et 1400 mètres, les glaciers sont à peine plus haut, presque à
portée de main, mais ici, tout et si vaste!
Vallées
très larges, avec des eaux qui serpentent, comme à la Greina, des
rivières sans ponts, des ponts sans rivière et au fil du jour,
quelques taches de soleil.
Des
lumières polaires, grises, argentées, bleues. De temps en
temps, des petits miracles, des ébauches de timides myrtilles roses
de froid, celles-là ne mûriront pas cette année... Un coin avec
des anémones entre fleur et graines chevelues, le gris de la pierre,
les verts et les blancs des lichens.
Que
c'est beau! En cours de route, Fred teste notre conscience
écologique: il joue au Petit Poucet, laisse tomber de ses poches un
emballage de chocolat, un emballage plastique de purée de fruits
Andros (c'est dans cette entreprise que Martine travaille, et elle a
emporté de quoi ravitailler un bataillon, merci Martine!).
Ramasseront? Ramasseront pas ? Ramassent, bien sûr! On arrive à
Spiterstulen avec le soleil. Demain, le Galdhøpiggen, le plus haut
sommet de Norvège? Ou plan B , visite de Lom et de ses
Sehwürdigkeiten: sa célèbre église en bois debout, ses célèbres
pâtisseries, son musée de minéralogie, ses magasins de vêtements
où d'aucuns pourront compléter leur équipement Olavsbu,
Leirvassbu , et autres "bu". La gardienne de
Leirvassbu m'a dit que "bu"signifie " petite maison".
Demain, on dormira encore à Spiterstulen, et ensuite ce sera
Glitterheim. Pourquoi pas "Glitterbu"?
Claudine
Mardi,
11 août, objectif : Galdhøpiggen
Jour
propice à un rapport de courseS plutôt qu'à un rapport de course:
météo venteuse, ce sera donc Lom, et ses magasins plutôt que le
plus haut sommet de Norvège ( il faudra alors revenir!).
Aujourd’hui
est prévue l’ascension du plus haut sommet de Norvège, à savoir
le Galdhøpiggen culminant à 2'469 mètres.
Au
lever, certains du groupe, dont notre chef Fred, courent à la
réception afin de prendre connaissance du dernier bulletin météo.
Pas très bon : 15 m/s de vent, pluie, froid. Les guides du coin
déconseillent l’ascension, et comme le dit si bien Bert , le
sage du groupe : la montagne, c’est d’abord la sécurité,
ensuite le plaisir, et enfin l’objectif. La décision est prise,
nous ne foulerons pas le Galdhøpiggen lors de ce voyage.
Nous
sommes évidemment tous déçus… Nous profitons néanmoins de ce
jour de pause forcée par mère nature pour nous reposer et visiter
le petit village de Lom, situé au cœur du parc du Jotunheimen avec
une très jolie église en bois debout. Un bus nous y emmène sur le
coup des 11h, une fois au village chacun est libre de vaquer à ses
occupations. Shopping pour certains, musées et balades au bord de la
rivière pour d’autres. Pour tous, dégustation de pâtisseries à
LA boulangerie du bled ! De retour à la cabane, le traditionnel
souper à base de patate-vapeur nous attend, et la planification du
lendemain est lancée.
Laura
et Martine
Mercredi
12 août,
objectif : Glittertind
Après
notre déception de la veille, nous nous levons tous frais et reposés
avec pour but l’ascension du Glittertind, à savoir le deuxième
plus haut sommet de la Norvège culminant à 2'465 mètres.
Au
réveil, il ne fait pas très chaud, mais c’est pour la bonne
cause : le ciel a dévoilé son bleu de fête et bientôt le
soleil nous caressera de ses rayons. Enfin ! Nous partons, tous
impatients d’attaquer ce sommet sous les bonnes grâces de Mère
Nature.
Nous
commençons par une jolie ascension à travers la vallée composée
d’arbustes et de pierres. Le chemin se fait facile, le soleil nous
réchauffe le dos - on enlève même nos vestes ! - et nous
atteignons rapidement un plateau où deux itinéraires sont
possibles pour atteindre le refuge de Glitterheim : le sentier
qui mène au sommet ou celui qui le contourne.
Claudine,
qui s’est blessée quelques jours auparavant, décide de prendre
l’itinéraire de contournement afin de s’économiser. Mireille
prend la décision de se joindre à Claudine. Le reste du groupe
choisit l’itinéraire du sommet. Nous profitons du soleil et d’être
tous ensemble afin de faire une jolie photo avant de nous séparer.
Nous
poursuivons donc notre marche sur ce plateau de pierres entrecoupées
par des rivières. Arrivés au pied du sommet, Bert-le-Sage suggère
de faire une petite pause avant d’entreprendre l’ascension d’un
pierrier long et ardu. Grand bien nous y a pris car nous avons pu
observer un troupeau de rennes. Après avoir fait le plein de sucre
sous diverses formes, le groupe s’élance à la conquête du
sommet. La montée débute par une pente raide qui nous met de suite
le pied à l’étrier ! Le chemin est bien indiqué et dessiné,
il laisse place peu à peu à de plus grosses pierres où seuls les
indicateurs en « T » nous montre l’itinéraire à
prendre. Au fil de la montée nous traversons de plus en plus de
névés, toutefois bien tracés et sans danger. Pas à pas, nous
atteignons la dernière ligne droite qui mène au point culminant, ce
dernier est complètement enneigé et sous un nuage au moment où
nous arrivons. Nous attendons une éclaircie et nous y engageons.
Arrivés au sommet, tradition oblige, nous nous claquons une bise et
prenons la décision de manger un morceau en espérant que le sommet
se dégage de son nuage. Malheureusement pas cette fois !
Décidément, la météo norvégienne se veut capricieuse. Un tout
petit dégagement quand même !
Nous
attaquons la descente afin de rejoindre le gîte du jour et de
retrouver nos deux camarades de voyage.
Fred
et Bert ont crié à deux personnes inconscientes de ne pas reculer
encore plus pour faire leur photo, ils étaient sur une énorme
corniche...
Après
les grosses pierres, c’est une sacrée couche de neige qu’il faut
braver : nous suivons notre chef, à qui nous rappelons parfois
de faire des petits pas. Des touristes plus locaux descendent en
luge, apparemment une attraction dans la région ! Gentiment, la
neige laisse place aux pierres, et nous trouvons un coin sympa pour
finir notre pique-nique. De cet endroit, nous finissons par
apercevoir enfin le sommet sans son nuage ainsi qu’un autre
troupeau de rennes. Nous les contemplons un moment et, émerveillés,
nous poursuivons notre descente. Les pierres s’espacent et
parsèment une prairie qui s’étend jusqu’à la cabane que nous
cherchons ardemment des yeux. Pourtant, nous indique Fred qui avait
sorti son GPS, elle est juste là. Après quelques mètres
supplémentaires, elle apparut d’un coup, dans la beauté d’une
vallée verdoyante agrémentée d’un fleuve (encore un !) qui
lui donne un charme inexorable.
Nous
prenons nos quartiers, profitons des commodités de la cabane, à
savoir la douche et le séchoir! Le groupe se rejoint pour
« l’apéro » habituel. Dans une tendre et magnifique
lumière du soir, nous soupons, échangeons diverses anecdotes,
jouons au jeu de dés de Dorien et allons nous coucher enchantés de
notre journée.
Laura
et Martine
Mercredi
12 août.
Variante
Spiterstulen-Glitterheim,
en passant par le second plus haut sommet de Norvège, le
"Glittertind" ( entendez "la dent qui brille").
Mais
cette dent n'a pas brillé pour tout le monde, puisque Mireille et
moi avons renoncé au sommet et choisi une variante plus light.
Plaisir aussi d'une journée en duo, un peu différente d'une
randonnée en groupe: les conversations se font plus personnelles.
Merci Mireille de ces moments de partage. On traverse des immenses
étendues de pierres, de blocs, on longe des petits lacs sur lesquels
s'étalent quelques "îles flottantes" (Miam, aurait dit
Fred s'il avait été avec nous), comme des icebergs en miniature.
Magique! Triplement magique, car nous avons vu nos premier
troupeaux de rennes, et il commence enfin à faire BEAU! Claudine
Jeudi
13 août, Glitterheim - Gjendesheim,
Ascension:
605 m, descente 995 m, distance 21 km, temps: 8h45
Le
Glitterheim est une cabane agréable. Malgré une piste carrossable
jusqu'à la cabane, les voitures n'y ont pas accès. Le parking se
trouve à 2h30 à pied. Mais il y a une solution, tu peux louer un
vélo au parking (avec casque), 1 heure de vélo et tu es à la
cabane. Pour le retour tu prends un vélo à la cabane.
Du
beau temps ce matin, Youpi ! C'est une région plus sèche que
les journées précédentes. L'aventure commence avec la traversée
d'une grande rivière par un pont suspendu. Le pont branle pendant la
traversée, il est fait avec des palettes. Ensuite une gentille
montée de 300 m avec peu de boue jusqu'à un col très large. De
l'autre coté se trouve en bas un grand lac. La descente commence par
un névé que nous traversons et nous nous retrouvons sur notre
sentier un peu plus bas dans les pierres.
La
descente se poursuit doucement et nous restons en hauteur pour longer
le lac. Le bout du lac est encore très loin. Nous arrivons à une
rivière dans une gorge et selon la carte il y a un pont. Il y a des
câbles, mais il n'y a plus de pont, seulement 2 petites palettes qui
sont posées sur les rochers et ils ne semblent pas très stables.
Fred arrive à traverser et il met quelques grandes pierres pour
stabiliser une palette
et
Bert nous aide à traverser l'autre. Pour finir tout se passe très
bien. En fait il y avait une échelle un peu plus bas...
Descente
jusqu'au lac et le sentier continue au bord de celui-ci par des
petites plages. Enfin nous sommes au bout du lac et pour traverser la
rivière, il y a un pont suspendu, mais solide. Une petite pause
s'impose. Depuis le col nous n'avons plus vu d'autres personnes.
Suit
une montée de 300 m dans un paysage étendu. Moins montagneux, moins
de neige et moins de glaciers en vue. On passe le col et on voit le
lac Gjende, un très grand lac allongé et on se retrouve tout d'un
coup entouré des personnes qui descendent du Besseggen, célèbre
course d'une journée. La cabane, au bord de la route, est en vue.
Des chambres avec 4 lits, différents salons et une grande salle à
manger.
Nous
sommes contents d'arriver.
Dorien
Vendredi
14.08, objectif : Besseggen
Cela
fait quelques jours que le beau ne nous quitte plus, jamais nous y
aurions cru au départ du voyage. C’est d’ailleurs l’abandon du
sommet du Galdhøpiggen pour cause de météo qui a poussé Fred à
modifier son programme initial pour faire « l’ascension que
tout vrai Norvégien doit faire » : le Besseggen !
Nous
sommes bien sûr tous ravis de ce changement de programme [ndlr :
l’alternative était de découvrir une autre vallée enneigée
en-dessous du lac de Bygdin] et allons prendre le bateau
à Gjendesheim afin de nous emmener à Memurubu, là où
débute cette ascension de 800 mètres. Fred, qui l’avait déjà
gravi lors d’un précédent voyage, nous avait averti que l’endroit
était très touristique. Et cette magnifique journée ne faisait pas
exception, le chemin était littéralement une autoroute de
montagne !
La
montée démarre par un raidillon terreux et étroit, et prenons vite
de la hauteur. Le chemin s’élargit petit à petit, les cailloux
font leur apparition. Nous atteignons un premier replat, le début
d’une longue série, car la montagne est constituée de petites
collines empilées, rappelant la forme d’une colonne vertébrale
composée de trois vertèbres. Nous arrivons gentiment au pied de la
partie dite technique du Besseggen, rangeons les bâtons et attaquons
la montée, un bon T4. Il faut être à son affaire, mais les prises
sont faciles, l’ascension se fait sans encombre.
Au
sommet, la vue qui s’offre à nous est à couper le souffle et
nous comprenons alors pourquoi ce lieu est si touristique : un lac
d’un turquoise éclatant, un autre d’un bleu sombre, des sommets
parsemés de neige, une multitude de vallées. C’était magique… !
La bise et la collation, comme à l’accoutumée, et nous repartons.
Et
puis… ce que nous croyons être le sommet ne l’était finalement
pas ! Un peu surpris, nous avalons les derniers mètres, mais
nous nous détournons du point culminant car des rennes en
semi-liberté avaient établi leur camp à quelques mètres du
sentier. Séance photo s’impose ; entre-temps le vent était
également venu à notre rencontre, finalement pas si étonnant
puisque nous devions longer une crête avant d’attaquer la
descente.
La
descente est assez longue mais sans difficultés. Arrivés à la
cabane nous rejoignons notre dortoir commun, soupons, planifions le
lendemain avec quelque mélancolie dans les yeux : la fin du
voyage approche... mais elle est vite effacée avec une bonne bière
devant un paysage de toute beauté.
Laura
et Martine
Samedi
15 août :
dénivelé +env. 300M, 5h
Nous quittons Gjendesheim avec le bus de 9h40.
Nous quittons Gjendesheim avec le bus de 9h40.
A
Valdresflya, il est 10h, nous nous engageons sur un sentier, le seul
sur la carte.30 minutes plus tard, deux participants (qui cela
pourrait-il être?) font le point sur la carte avec boussole en main
et confirment que la direction n'est pas la bonne : retour au
point de départ pour découvrir qu'il y a un autre chemin, lui, dans
la bonne direction. Le ciel gris devient bleu, le chemin est
typiquement norvégien le paysage aussi, avec ses lacs et ses
lichens. Peu après le pique-nique, le groupe se sépare en deux, six
prendront l'itinéraire qui rejoint le lac et deux iront à la
découverte de la vallée de la beauté et de son sommet d'où la vue
est magnifique... on se retrouve à l'hôtel de Bygdin et partageons
le verre, de l'amitié.
Retour
à la réalité après 10 jours de marche dans les montagnes
norvégiennes.
Merci
à Fred pour cette belle découverte et pour l'organisation de
ce beau voyage.
Mireille
Remarques
finales
Les
deux derniers jours ont été remplacés par le mythique Bessegen
(grimpe facile mais spectaculaire) et une rando au-dessus de Bygdin.
En
effet, je pensais que nous avions eu notre compte de vallées
sauvages et, ayant déjà fait le spectaculaire Besseggen, je
trouvais dommage de ne pas en faire profiter les autres.
Tout
norvégien qui se respecte doit avoir fait, au moins une fois dans sa
vie, le Besseggen !
Le
prix à payer étant que les participants n'ont pas pu expérimenter
les refuges non gardiennés, mais approvisionnés, aller chercher de
l'eau à la rivière de gauche et vider l'eau sale à celle de
droite, et pas le contraire !!! Goûter de « délicieuses »
boîtes de boulettes de poissons ou du porridge local.
Quelques
difficultés:
1)
L'orientation à travers les champs de neige et le broulliard, voir
le samedi 8 août.
2)
Les sauts innombrables à travers les gouilles, marais, ruisseaux et
rivières
3)
Une fois, la neige avait pris une couleur bleutée et je me suis
rendu compte que nous étions (trois personnes) sur un petit lac et
plus sur la terre ferme!!!!
J'ai
demandé aux deux autres de s'espacer et de marcher sur des oeufs
jusqu'à la rive toute proche heureusement! Ouf ! Pas fier !
Encore
merci aux participants et participantes pour leur bonne humeur et
leur enthousiasme !